Du 17 mars au 30 avril, l’Association nationale de l’intervention sociale en commissariat et gendarmerie (ANISCG) a voulu savoir comment les professionnels avaient vécu le confinement et quels étaient leurs retours d’expérience. Sur 281 postes identifiés sur tout le territoire, la moitié des ISCG (intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie) ont répondu. Il ressort que 93 % d’entre eux ont travaillé à distance : 7 998 entretiens ont été menés par téléphone avec le public, et seuls 203 ont été réalisés en présentiel.
Des tensions exacerbées
Que ce soit en gendarmerie ou en commissariat, l’enquête indique qu’il n’y a pas eu, en moyenne, d’augmentation des situations de violences conjugales ou de protection de l’enfance par rapport à leur activité normale. En revanche, les violences conjugales se sont révélées plus graves qu’habituellement :
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