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Coronavirus : les professionnels de la protection de l'enfance attendent des réponses

Crédit photo Cade Martin, Dawn Arlotta, USCDCP
Une téléconférence s’est tenue mardi 17 mars entre les représentants des structures collectives de la protection de l’enfance et Adrien Taquet, secrétaire d’Etat en charge de cette thématique. Beaucoup d’interrogations et peu de réponses pour le moment.

Il aura donc fallu attendre le mardi 17 mars, trois jours après le passage au stade 3, pour que la protection de l’enfance fasse l’objet d’une réunion spécifique à ses problématiques face au coronavirus. Rassemblées lors de cette téléconférence, confinement oblige, les fédérations et associations du secteur (Uniopss, Anmecs, Cnape, Nexem, Gepso,…) se sont fait l’écho du sentiment d’isolement partagé par les professionnels sur le terrain alors que « la protection de l’enfance n’a pas été l’objet d’attention au plus haut niveau jusqu’à présent, l’urgence étant sur le sanitaire et cela se comprend », rapporte Fabienne Quiriau, directrice générale de la Convention nationale des associations de protection de l’enfance (Cnape).

Adrien Taquet, le secrétaire d’Etat en charge de la protection de l’enfance a été attentif durant cette téléconférence, selon l’Association nationale des maisons d’enfants à caractère social (Anmecs). Néanmoins les réponses attendues sont restées en suspens.

L’une des demandes, unanime, qui a été portée par les fédérations est celle de la garde des enfants des personnels de la protection de l’enfance, à l’image de ce qui se fait pour le sanitaire. « C’est le gros point d’incompréhension, il y a eu des dispositions prise en faveur du médico-social, la protection de l’enfance n’est pas concernée alors que ses professionnels ont aussi une obligation de maintien de mission », argumente Fabienne Quiriau.

Ni masque, ni solution hydroalcoolique pour les professionnels de la protection de l'enfance

D’autres problématiques ont été soulevées telles que les difficultés matérielles pour mettre en place la continuité pédagogique des enfants, le manque d’ordinateurs et quelques fois de personnel qualifié pour permettre cette scolarité à distance.

Le confinement en lieu-même a suscité des interrogations : Que faire des jeunes qui fuguent ? Quelle procédure ? Faut-il les mettre en quarantaine à leur retour ? La question de la sécurité a également été abordée alors que les professionnels n’ont ni masque ni solution hydroalcoolique en cas d’infection avérée.

Ces échanges de près de deux heures ont permis à Adrien Taquet et ses services de repérer les principales difficultés. Pour autant, les réponses ont été remises à plus tard. Le secrétaire d’Etat s’est engagé à ce que soit communiquée, d’ici jeudi 19 mars à l’ensemble des professionnels exerçant dans les structures de protection de l’enfance, une fiche de consignes claires permettant le maintien de l’accompagnement sécurisé et qualitatif des enfants protégés.

Une nouvelle réunion doit se tenir la semaine prochaine pour faire un nouveau point d’étape alors que les représentants des assistants familiaux et des acteurs de l’accompagnement à domicile doivent être entendus à leur tour jeudi 19 mars. 

Protection de l'enfance

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