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Elections législatives : la Fnapaef appelle les candidats à « ne pas oublier les vieux »

Crédit photo Lilian Cazabet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Dans une lettre ouverte, la Fédération nationale des associations et familles de personnes âgées (Fnapaef) interpelle les candidats aux élections législatives afin que le grand âge ne soit pas sacrifié.

« Le vieux a-t-il une place dans notre société ? Va-t-on le considérer comme un citoyen à part entière et non comme "un poids mort d’un passé dépassé" qu’il convient de ranger dans un établissement où il devra se résigner à finir ses jours hors du monde ? »,  questionne la Fédération nationale des associations et familles de personnes âgées (Fnapaef) dans une récente lettre ouverte aux candidats aux prochaines élections législatives. Celle-ci déplore que, malgré la crise sanitaire et le scandale Orpea, les conditions de vie des personnes âgées restent les mêmes et réclame de « ne pas oublier les vieux ».

« Une filière gériatrique allant de la prévention à la fin de vie »

« Nous attendons que vous vous engagiez pour nous au travers de vos programmes et que vous nous promettiez que dans les 100 jours suivant votre élection vous déposerez les instruments législatifs correspondant à nos attentes », exhorte la Fnapaef. Outre « la fin de la marchandisation de la santé comme du vieillissement » et de meilleures conditions de salaires et de travail pour les professionnels, elle appelle à une « redéfinition de la cinquième branche ». Sa gestion ne doit pas être confiée à la CNSA (caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) mais à la sécurité sociale « comme les autres branches », estime l’association. Elle demande aussi que « la loi Grand âge soit enfin adoptée avec les financements publics solidaires à la hauteur nécessaire » et appelle à la mise en place d’une « filière gériatrique allant de la prévention à la fin de vie ».

La représentativité des CVS remise en cause

Enfin, alors qu’un décret en date du 25 avril 2022 modifie le fonctionnement des conseils de la vie sociale (CVS) des établissements médico-sociaux, la Fnapaef considère que ce texte, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023, ne lève pas « toutes les ambiguïtés » et ne permet pas de résoudre « les nombreux dysfonctionnements ». Selon elle, « les résidents âgés en institution resteront privés d’une représentation équitable de leurs proches au sein du CVS et les directions continueront à s’approprier l’instance en lieu et place des usagers ». La Fnapaef enjoint à la mise en place « d’une vraie démocratie participative ».

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