Publié le : Par : Philippe Giafferi, écrivain et conférencierLecture : 5 min.
« Tous ces choix de société doivent tenir compte du fait que le domicile héberge, lui aussi, des moments de vie compliqués (la dépendance, la maladie, la vieillesse) », explique Philippe Giafferi, écrivain et conférencier.
[FINANCEMENT DES SAD 4/11] Le mot domicile (né de la locution latine Domus), parce qu’il possède plusieurs offices : un abri, des activités, un confort, une identité sociale, une intimité, une salubrité – des repères dans un repaire –, est fondamentalement un lieu où habite un être humain, avant d’être un service à la personne, un objet de financement, un espace d’innovations. Il ne désigne, en fin de compte, que le lieu où celui-ci habite et dans lequel il est responsable, accepte ou refuse, tout en maintenant une « distance » raisonnable envers l’autre.
Un point de vue
Ce choix de vivre à domicile, et non de maintien à domicile (possiblement coercitif), s’opère au sein d’une société (organisation comme une autre), qui coordonne un ensemble complet et complexe d’éléments humains, sociétaux et technologiques, liés les uns aux autres, que ses membres ont ou non choisi. Il s’agit, par conséquent, de la réalisation de deux besoins : celui de ne pas vivre seul et celui de ne pas
La suite est réservée aux abonnés Conseils de Pros
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques