Lundi 8 juillet, la Grand’Chambre de la Cour de cassation peine à accueillir la totalité du public venu assister à cette que beaucoup de professionnels considèrent manifestement comme importante à suivre de près. Tout avait commencé à la fin du mois de septembre 2017, lorsque le législateur fixa un barème s’imposant à l’ensemble des juridictions prud’homales, pour le prononcé des dommages et intérêts versé au salariés en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. De Troyes à Lyon, en passant par Paris, de nombreux conseils de prud’hommes ont cependant écarté ce barème, l’estimant contraire à, d’une part, l’article 10 de la convention n°158 de l’Organisation internationale du travail et, d’autre part, à l’article 24 de la charte sociale européenne.
Le suspense est double. D’abord, la Cour de cassation devra se prononcer sur le fait de savoir
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