Une qualité de service pas au rendez-vous, des coûts de fonctionnement trop élevés, un statut inadapté aux missions confiées, des contrôles internes insuffisants, un non-respect de certaines règles de la commande publique... C’est en résumé le constat de la Cour des comptes sur le fonctionnement des quatre instituts nationaux de jeunes sourds (INJS) de Paris, Metz, Bordeaux et Chambéry et de l’Institut des jeunes aveugles (INJA) de Paris dans un rapport publié le 11 mars.
Héritiers d’une tradition d’enseignement adapté vieille de 200 ans – leur fondation remonte au milieu du XVIIIe siècle pour les plus anciens jusqu’à la fin du XIXe pour les plus récents –, ces établissements présentent cependant, aux yeux des magistrats de la rue Cambon, un caractère inadapté aux enjeux c
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