Missionnée en 2020 par le gouvernement pour dresser un état des lieux des politiques publiques du handicap, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) a rendu son rapport le 5 décembre. Si l’institution remarque des avancées pour dépasser les préjugés, elle pointe toutefois un « changement de paradigme théorique » depuis la loi de 2005.
Symbole de ce statu quo pour la CNCDH : le non-renouvellement de la définition du handicap. « La seule lecture des définitions du handicap dans la CIDPH [Convention internationale des droits des personnes handicapées] et dans la loi de 2005 permet de mesurer la différence majeure de paradigme entre la Convention et le cadre juridique français, détaillent les auteurs. La loi française ne parle pas des personnes mais du handicap, et ne cite pas le facteur environnemental comme l’une des causes du handicap. »
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