Le 7 juin, la commission des lois a présenté le texte issu de ses travaux. Les sénateurs ont cherché à pallier les "faiblesses" du texte. Ils refusent le raccourcissement du délai de recours devant la Cour nationale du droit d’asile, mais cherchent à pouvoir exclure plus facilement les personnes en situation irrégulière.
Répondre à "l’aggravation de la pression migratoire" qui "n’est pas un mythe politique mais est une réalité économique et sociale". C’est tout l’objectif des sénateurs, dont la voix était portée par Philippe Bas (LR, Manche), président de la commission des lois, pendant une conférence de presse donnée le 7 juin 2018 au Palais du Luxembourg à propos du projet de loi "asile-immigration". François-Noël Buffet (LR, Rhône), rapporteur du texte, a longuement insisté sur la nécessité de porter une "logique d’équilibre d’ensemble".…
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