Je ne remets pas en cause la valeur scientifique et l’intérêt des indicateurs classiques des inégalités, comme le taux de pauvreté monétaire, mais il me semble que d’autres informations plus subjectives peuvent permettre de croiser les langages. C’est, par exemple, le rapport à l’école, le sentiment d’insécurité physique, l’expérience des discriminations… Le statut social subjectif intègre le regard que l’individu porte sur lui-même dans une grande diversité de situations vécues, qui permettent d’affiner la compréhension de la contrainte sociale, de la pauvreté, des inégalités de classe. Prenons la question du patrimoine : il est évident qu’il est inégalement distribué et que cela contribue à générer des inégalités
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