Le constat est terrifiant. Combien de femmes indiquant être victimes de violences psychologiques ne sont pas entendues ni crues ? Combien n’ont pas réussi à porter plainte au commissariat ? Combien d’entre elles ont pourtant décrit l’emprise et l’isolement dans lesquels les ont plongées les menaces, les sarcasmes, les humiliations ? Parmi elles, combien de femmes étrangères ont essayé de dénoncer ces violences ? Combien de drames faudra-t-il encore pour qu’enfin les violences psychologiques soient considérées comme des violences conjugales et condamnées ?
Depuis 2010, la loi reconnaît le délit de violences psychologiques dans le couple, une des violences les plus répandues et les moins détectées. Elles ne laissent pas ou peu de traces visibles. C’est alors la course aux preuves pour qu’on puisse
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