Il existe un code de déontologie des assistants de service social. Ce n’est pas faire offense à l’Anas (Association nationale des assistants de service social), à l’origine dudit code, que de constater qu’il n’a pas une portée comparable à celle de codes similaires tels que ceux des médecins ou des avocats. En effet, outre le fait qu’elle ne fédère pas tous les travailleurs sociaux, l’Anas n’est pas un ordre professionnel et, en ce sens, son code n’est pas juridiquement opposable à ses adhérents, pas davantage qu’il ne l’est au juge, quand bien même y serait-il fait référence dans quelques décisions. Après tout, la doctrine est une source de droit, et ce code en est un élément. Néanmoins, sans instance disciplinaire ni régime de sanctions, nous sommes peut-être plus proches d’un code éthique, ni contraignant, ni vr
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