Le problème est que, variant d’une victime à l’autre, d’intensité inégale, éventuellement communs avec d’autres traumatismes et pas toujours conformes à ce que l’on pourrait attendre, les signes présentés par les enfants ayant subi des violences sexuelles peuvent être déstabilisants et mal interprétés. Ils sont donc difficiles à relier aux traumatismes et à détecter par les adultes comme par les mineurs. D’autant que, pris individuellement, ils ne sont pas forcément déterminants. C’est leur caractère soudain, inhabituel, récurrent ou en décalage avec l’âge de l’enfant qui peut mettre la puce à l’oreille. La concomitance de plusieurs des comportements observés doit alerter, mais
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