J’ai été frappé de découvrir que, derrière l’image relativement homogène de cette forme d’intervention sociale, se cachent en réalité des manières très différentes de concevoir la relation d’aide avec les sans-abri. Certains vont, par exemple, distribuer des denrées matérielles (couvertures, vêtements, kits d’hygiène, alimentation). D’autres, délestés de tout objet, vont à la rencontre des gens de la rue dans l’unique but de tisser un lien social. Mais le plus marquant est le lien que l’on peut établir entre ce panorama des pratiques et les positions qu’occupent les bénévoles dans l’espace social. J’ai ainsi pu dégager deux grands pôles de maraudes, entre lesquels se dessine un continuum de pratique
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