La « trêve » n’aura été que de courte durée. « A peine quelques mois en 2021, estime Houria Tareb, secrétaire générale de la fédération de Haute-Garonne du Secours populaire français. Depuis le printemps dernier, et en particulier cet été, le nombre de personnes qui font appel à nous est affolant. D’habitude, à cette époque de l’année, c’est plutôt calme. » Et parmi ces personnes – c’est là le plus inquiétant –, des publics jusqu’ici pour partie inconnus des associations et des travailleurs sociaux. Tel ce quinquagénaire rencontré il y a quelques jours par la responsable toulousaine, qui, pour avoir dû s’acquitter de frais vétérinaires exorbitants, ne peut plus honorer son loyer. Ou cette mère solo qui, ne perçevant plus que son fixe de commerciale à la suite d’une longue malad
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