Sur toutes les lèvres, la même formule : « Quand on veut, on peut. » Signe que la mobilisation des pouvoirs publics et des citoyens en faveur des déplacés ukrainiens a été, pour une fois, à la hauteur des enjeux. En mars, la France avait déclaré être en mesure d’accueillir au moins 100 000 personnes. Le chiffre, qui tend désormais à se stabiliser, a été atteint au début de l’été. C’est à la fois peu au regard du nombre d’Ukrainiens qui ont rejoint l’Europe (voir page 12), mais déjà plus que les 95 000 demandes d’asile enregistrées l’an dernier. Et c’est surtout un défi, si l’on considère les capacités d’hébergement et de logement réputées saturées dans l’Hexagone.
A cet égard, un premier pari a été gagné : « Aucune famille déplacée n’a été à la rue », estime Djamel Cheridi, directeur de territoires à l’association Aurore, qui souligne l’efficacit�
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