Dangereux, incurables, irresponsables et incapables. Ces quatre grands préjugés ont longtemps entravé la possibilité pour les personnes en situation de handicap mental de devenir parents. Une présomption d’incompétence portée par leur entourage, les professionnels et la société tout entière, voire un rejet brutal – pour des adultes déficients intellectuels ou souffrant de troubles psychiques – de l’idée même d’un désir d’enfant. Si la réalité de cette parentalité reste tributaire de la gravité du handicap, les obstacles à sa concrétisation commencent à perdre du terrain. En partie, grâce aux représentations moins normées de la « famille idéale » et au mouvement de fond de l’inclusion. Mais surtout en vertu de la loi de 2005 pour l’égalité des chances, la participation et l
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?