Nous sommes des pions posés sur un échiquier géant. Et le gouvernement ne comprend pas qu’on n’en peut plus », lâche Séverine Fourrier, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) dans un collège d’Alfortville, dans le Val-de-Marne. Pour vivre, la jeune femme doit se suffire d’un temps partiel imposé à 57 % du Smic, soit 738 € par mois, pour 21 heures de travail par semaine. Dans les autres départements, la situation des AESH – qui sont des femmes dans plus de 9 cas sur 10 – n’est pas tellement plus enviable. Leur rémunération atteint en moyenne 62 % du Smic. « Ma nièce est porteuse d’un handicap, reprend Séverine Fourrier. C’est en
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