Effectivement, on peut multiplier les exemples contradictoires, de la part des Etats, du Conseil de l’Union européenne, des médias, des leaders politiques… A mots couverts, certains évoquent des considérations raciales pour expliquer que les Ukrainiens ne sont pas les mêmes que les Syriens ou que les Afghans. Si l’on prend du recul, il y a, au fond, une constante dans la reconnaissance d’un statut de réfugié : elle dépend en général de considérations géopolitiques. Au temps de la guerre froide, les victimes de l’Union soviétique ont bénéficié d’un accueil généreux. C’est le cas des Hongrois, qui ont rejoint l’Europe en 1956. Le texte précis de la convention de Genève [signée en 1949, ndlr] pouvait s’appliquer. Toute pers
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