Dans une enquête de l’observatoire du Samusocial(1) que l’épidémiologiste Amandine Arnaud et moi-même avons réalisée en 2018, nous notions qu’à Paris, environ 4 % des personnes sans domicile refusaient durablement l’hébergement d’urgence. Sur une durée d’un an, elles avaient dormi exclusivement dans la rue. Pour le comprendre, on peut s’intéresser aux critiques qu’elles formulent. Les motifs de refus ont été exposés – au moins depuis les années 1980 – dans diverses enquêtes, que nous avons synthétisées dans ce même rapport de 2018. Parmi les principales raisons, figurent l’hygiène – la crainte des punaises, des poux et autres parasites –, la promiscuité et l’absence d’intimité – d’où
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