On sent un frémissement autour de cette question. En témoignent la nomination en 2019 d’un secrétaire d’Etat aux familles et à la protection de l’enfance, la constitution de mouvements collectifs d’anciens de l’ASE, la publication de nombreux livres de témoignages ainsi que des reportages sur les conditions de vie des enfants placés. Le grand public étant de plus en plus informé, une prise de conscience apparaît, les médias y sont pour beaucoup. Ce contexte a poussé le gouvernement à travailler sur une nouvelle loi, malheureusement insatisfaisante et même, à certains égards, inquiétante.
Les progrès notables sont l’obligation de prise en charge des sortants de l’ASE après 18 ans. Le « droit au retour » est également une évo
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?