« Chez nous, le pôle “solidarité”, qui réunit la pMI et la protection de l’efance, a perdu plus de 600 professionnels en cinq ans, toutes compétences confondues. Les gens s’en vont les uns après les autres et ne sont pas remplacés. Résultat : dans mon secteur, seul un service sur quatre perdure et nous conservons un seul médecin, cantonné à la vaccination », décrit une auxiliaire de puériculture, qui a préféré conserver l’anonymat. Ailleurs, la situation des services de la protection maternelle et infantile (PMI) n’est guère plus reluisante. En Seine-Saint-Denis, entre 40 et 50 postes de médecins territoriaux sur 150 ne trouvent pas preneurs, faute de candidats. Dans les Hauts-de-Seine, le phénomène gagne aussi les sages-femmes et les puéricultrices.
La PMI, un bateau qui prend l�
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