Aider quelqu’un, c’est lui apporter un soulagement. Je ne vous aurais pas répondu ainsi il y a vingt ans. Pour moi, à l’époque, aider une personne, c’était apporter une solution à ses problèmes. J’avais envie à la place de l’autre. Ce malentendu s’est enkysté au début de ma vie professionnelle, en générant de la culpabilité : « Vous ne m’aidez pas, vous ne me servez à rien ! », me lançait-on parfois. Avec l’expérience vient l’humilité. On ne peut pas se substituer à quelqu’un d’autre. Les choses peuvent paraître évidentes sans l’être pour autant. Ce n’est pas parce qu’une réponse semble judicieuse qu’elle l’est. Il n’est pas question de réparer mais de laisser entrevoir une petite lumière au bout du tunnel. J’explique aux gens que, de cette lumière, ils feront ce qu’ils voudr
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