Dramatique. C’est ainsi qu’il convient de qualifier la condition des personnes en situation de prostitution, un an après le début de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Invisibilisé en raison de ses pratiques informelles, ce public souffre en silence. S’il est difficile de dresser un tableau exhaustif du nombre et du profil des personnes concernées, leur pauvreté et celle de leurs enfants sont avérées.
Les sollicitations d’aides alimentaires explosent. « 3 500 travailleurs du sexe (TDS) n’ont pas de quoi manger sur les territoires de nos 11 associations adhérentes. Mais il s’agit d’une très faible part des personnes en extrême précarité, et la situation continue de se dégrader », assure Eva Vocz, coordinatrice de la Fédération Parapluie rouge. En cause, l’alternance des périodes de confinement et de couvre-feu, qui forcent à l�
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