Le mot « violence » a du mal à être entendu dans le secteur. Quand on l’emploie à propos des résidents, une opposition se crée systématiquement. Il y a d’un côté le soignant, qui est la victime, et de l’autre l’usager, qui incarne le méchant. Cela n’est pas très constructif. L’idée est d’essayer de savoir ce qui se cache derrière cette violence, de rechercher pourquoi il y a eu des menaces, des coups ou des incivilités. C’est pourquoi, plutôt que de parler de violence, je préfère utiliser les termes de « comportement défensif ». Cette pulsion représente davantage une réponse qu’une intention. Le résident ne souhaite pas forcément se montrer agressif. Parfois, certaines personnes âgées n’ont plus les mots pour exprimer une douleu
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