Les états sont souverains pour déterminer les conditions d’attribution de leur nationalité aux ressortissants étrangers. Néanmoins, la Cour internationale de justice (CIJ) est venue consacrer un principe dans son célèbre arrêt Nottebohm du 6 avril 1955. Elle retient en effet que « la nationalité est un lien juridique ayant à sa base un fait social de rattachement ». En conséquence, au regard du droit international, l’octroi de la nationalité repose sur l’existence d’un lien réel entre l’Etat et la personne concernée.
En droit français, les conditions d’entrée dans la communauté française sont posées par le code civil qui prévoit également des hypothèses dans lesquelles la nationalité peut être retirée.
Le présent dossier dressera un panorama des différents mécanismes d’entrée et de sortie de la commun
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