Tous les acteurs tiennent à le souligner : les chiffres manquent pour parler de l’inceste envers les enfants handicapés. Si un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)(1) révèle que ces derniers présentent davantage de risques que les autres enfants d’être victimes d’actes de violence sexuelle, aucune étude ne traite spécifiquement de ces maltraitances sur ce public. « Pourquoi n’a-t-on pas de chiffres ? s’interroge Marie Rabatel, présidente de l’Association francophone de femmes autistes (Affa). La société a-t-elle réellement envie de savoir ? » La professionnelle, qui pour résumer la question parle de « tabou des tabous », a un début de réponse : « C’est déjà suffisamment difficile de se représenter qu’un parent puisse infliger cela à son propre enfant, alors imaginez lorsqu’il s’agit d’un enfant handicapé ou polyhandicapé.
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