« Et si je fais exploser ma famille ? » C’est généralement la première question qui est posée à Kathya de Brinon, à la tête de l’association SOS Violenfance. Officiellement lancée en septembre 2019, cette petite structure a vocation à mettre en œuvre de la prévention et à accompagner les victimes d’inceste et de pédocriminalité dans les classes supérieures. Si, depuis l’ouverture, sa fondatrice reçoit et prend en charge des demandes émanant de toutes les catégories socioprofessionnelles, elle soutient que c’est au sein des milieux favorisés que la parole a le plus de mal à émerger. « Les personnes qui en sont issues ont peur des retombées, elles se disent qu’elles vont détruire la vie professionnelle de leurs proches », confie cette femme de 72 ans.
Alors que l’inceste touche tous les m
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