Tristesse, désarroi, mal-être, épuisement, parfois burn-out … les témoignages qui affluent à l’appel du collectif finistérien AF 29, créé en octobre 2020, mettent la lumière sur un profond mal-être des assistants familiaux. « S’ils se sont donnés à fond ces derniers mois, lorsque certains ont appris qu’ils ne toucheraient pas de prime, c’en était trop. On manque de considération, et ça, c’est loin d’être nouveau », fulmine l’un des membres du collectif qui a souhaité conserver l’anonymat. Lassitude, c’est aussi l’état dans lequel Rachel N’Doli, 47 ans, assistante familiale dans le Tarn, se trouve actuellement. « On n’en peut plus de devoir batailler pour notre
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