Quelles que soient les lois locales en Europe, clients et prostituées n’ont pas cessé de se rencontrer pendant les périodes de confinement, comme en témoignent les innombrables annonces publiées sur les sites spécialisés. Même si les « travailleuses du sexe », en particulier celles contraintes de vendre leurs charmes dans la rue, ont vu leurs revenus s’effondrer. A l’échelle du continent, la Suisse représente malgré tout un cas à part : le pays dispose d’une législation unique, la prostitution étant légalisée depuis la révision du code pénal suisse de 1992. Considérée comme licite, donc, la profession demeure assimilée à une activité lucrative privée relevant d’un principe de liberté économique. Mais la pandémie de Covid-19 a agi comme un révélateur dans l’ensemble de la Suisse fédérale, où « les bordels ont pu rouvrir dès le 6 juin 2020, sous la pression des patrons, proxénètes
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