Depuis le début de l’année 2020, pas moins de 29 demandeurs d’asile sont morts dans un logement fourni par le Home Office, l’équivalent britannique du ministère de l’Intérieur. Soit cinq fois plus que ceux qui ont perdu la vie lors des périlleuses traversées de la Manche dans des embarcations de fortune. Pour obtenir cette information, le quotidien britannique The Guardian a dû faire jouer une loi sur la liberté d’information, le Home Office ne publiant aucune statistique sur ces décès. En attendant les résultats d’une enquête « approfondie et indépendante », réclamée notamment par le Scottish Refugee Council, organisme de bienfaisance qui fournit conseils et services aux demandeurs d’asile, les associations et ONG mobilisées en faveur des migrants s’interrogent sur ces décès à répétition visant des populations âgées pour la plupart de 20 à 40 ans.
« Il est honteux que les réfugiés m
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