Depuis le début du confinement pour l’ensemble de la population française, annoncé le 16 mars 2020, la question du maintien des parloirs pour les détenus en période de coronavirus est, de facto, réglée : il n’y en aura plus jusqu’à nouvel ordre. Mais n’est-ce pas trop tard pour endiguer la propagation virale ? Jusqu’à présent, les directives adressées quotidiennement aux chefs d’établissement par l’intermédiaire des notes de la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) s’en remettaient à ces derniers pour régler les questions les plus sensibles, dont celles des parloirs et des promenades, au « cas par cas », selon les régions, le contexte épidémiologique, etc. « Il n’y a pas eu de consignes strictes qui permettent d’appliquer une politique sanitaire cohérente sur l’ensemble du territoire. Le risque est d’avo
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