Les intervenants sont unanimes. Créés par le ministère de la Justice en 1996, les centres éducatifs renforcés (CER) ont leur raison d’être. Rupture avec les conditions de vie, remobilisation et préparation à l’insertion en sont les mots d’ordre. Ce dispositif alternatif à l’incarcération bénéficie pour 2020 de 43 millions d’euros de budget de l’Etat. Il est dédié à des mineurs délinquants multirécidivistes âgés de 13 à 18 ans et pris en charge pour une durée de trois à cinq mois. En 2018, les 51 CER que compte le territoire national ont accueilli 971 jeunes. « Il faut éduquer tous les enfants, y compris ceux qui sont en conflit avec la loi », rappelle Josiane Bigot, présidente de la Convention nationale des associations de protection de l�
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