« Pour appeler les gendarmes ? Il faut appeler le 18 ! Le 15 ? Je ne sais pas… », souffle Vincent face à la caméra. « Que fait un gendarme ? Il commande d’autres gendarmes », tente Jean-Michel. Les témoignages de ces handicapés, filmés dans de courtes séquences sur le rôle des forces de l’ordre, défilent à l’écran. Dans la salle, une vingtaine de gendarmes les découvrent, attentifs. « Un handicapé peut dire une chose et son contraire l’instant d’après en fonction de la formulation d’une même question », explique en éteignant le vidéoprojecteur Jean-Claude Soulet, directeur de pôle auprès de l’association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales (Adapei) Charente. Tous volontaires, les gendarmes sont venus à Soyaux, commune située aux portes d’Angoulême, pour assister à un atelie
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