Le dispositif d’évaluation est au croisement de deux forces contradictoires : la protection de l’enfance et les politiques migratoires. De plus en plus, les mesures prises relèvent de la seconde : circuit court pour les « manifestement majeurs », fichier national biométrique… L’accès à la protection des mineurs isolés se fait dans ce contexte de fortes tensions, avec une grande hétérogénéité de résultats d’un département à l’autre, voire d’un évaluateur à l’autre. Parmi ces derniers, je distingue trois profils. D’abord, les « sociaux » : des travailleurs sociaux venant du milieu associatif ont un profil d’éducateur… Ensuite, les « enquêteurs » : des jeunes qui sortent de master de géopolitique ou de sciences
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