Les chiffres sont vertigineux et révèlent bien l’urgence de la situation. Si le rapport remis par Myriam El Khomri à Agnès Buzyn ce 29 octobre n’est pas qu’une litanie de statistiques, de pourcentages et autres montants mis bout à bout, les nombres évoqués montrent bien l’ampleur de son plan. S’il faut commencer par en mettre un en avant, ce serait celui du coût des principales orientations de ce rapport. L’ancienne ministre du Travail, missionnée fin juin pour réfléchir à l’attractivité des métiers du grand âge, propose « une réforme organique » qui se décline en 59 mesures, divisées en cinq axes, nécessitant de dégager 825 millions d’euros annuels sur la période 2020-2024. « Il faut voir ces dépenses comme des investissements dans l’avenir, argumente Myriam El Khomri. En effet, lorsque vous avez des taux d’absentéisme de 10 % à 20 %, cela représente un coût certa
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