Au domicile comme dans les foyers, les professionnels de la protection de l’enfance croisent de plus en plus d’enfants dont les parents ont des troubles psychologiques ou psychiatriques. Difficile, pourtant, d’en connaître l’ampleur car aucun chiffre ni aucune étude nationale ne portent sur la question. Il existe des études, mais menées à une échelle locale ou sur un nombre restreint de cas. Tel le rapport sur la santé de mineurs et jeunes majeurs confiés à l’ASE de Languedoc-Roussillon, et réalisé par le Creai-ORS de la région en avril 2016. Les auteurs de l’étude relevaient ainsi « une part importante d’antécédents psychiatriques ou d’addiction chez les mères » : des antécédents de pathologies psychiatriques ont été repérés chez 12,8 % des enfants, en deuxième position après ceux de maladies chroniques ou invalidantes (24,7 %
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