Les travailleurs sociaux font déjà beaucoup pour éviter et prévenir le non-recours. Cette non-demande n’est pas du tout une critique du travail social. Pour prévenir au mieux le non-recours, il faut former autrement les professionnels afin d’aller au-delà du diagnostic social habituel, d’être dans une coconstruction de la réponse avec la personne accompagnée, de considérer l’usager comme un contributeur et rendre le travail social plus réflectif. Il y a des changements de représentations qui sont à l’œuvre et qui sont importants. Les formations que l’on développe avec la Fédération des acteurs de la solidarité et des établissements du travail social vont dans ce sens-là. Elles incluent des personnes accompagnées, des formateurs, des travailleurs sociaux déjà en poste et des chercheurs(1). Les travailleurs pairs et le réseau des écrivains publics peuvent également être d’excellents
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