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Le tabou de l’inceste

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EN APPARENCE, ÉMELINE EST UNE ADOLESCENTE COMME LES AUTRES. En réalité, non. A partir de l’âge de 4 ans, elle a commencé à être violée par son grand-père. Celui-ci purge actuellement une peine de prison de huit ans. A la barre du tribunal, il lui a demandé pardon. « J’en veux pas de tes excuses, tu peux te les garder, c’est de la poussière à côté de moi, c’est rien… », lui a-t-elle répondu. Selon les chiffres de l’Association internationale des victimes d’inceste, 4 millions de personnes en France – dont deux enfants par classe… – seraient concernés par ce sujet qui touche tous les milieux sociaux, et que la réalisatrice Audrey Gloaguen qualifie dans son enquête de « tabou ». Pour preuve, seule une victime sur dix ose briser le silence et porter plainte contre le parent qui l’a abusée. C’est le cas de Lili et sa maman Mahé, de Céline, de Christelle, d’Emeline… Mais bien que l’inceste ait fait son apparition dans le code pénal en 2016, elles ignoraient, en s’adressant à la justice, qu’elles s’engageaient dans un parcours du combattant. Les chiffres sont là pour en témoigner : deux agresseurs sexuels sur trois co

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