La protection de l’enfance serait-elle l’oubliée de la République ? C’est le sens d’une lettre que Salvatore Stella a envoyé le 22 janvier à Emmanuel Macron. Déplorant le retard dans la nomination promise d’un Haut Commissaire à la protection de l’enfance et la non-réponse à des demandes d’entretien, le président du Carrefour national de l’action éducative en milieu ouvert (Cnaemo) souligne « l’angle mort des politiques publiques que représente le champ de la protection de l’enfance » et « réitère l’importance d’un dialogue et d’une rencontre avec les professionnels (par la présence d’un ministre) aux prochaines assises du Cnaemo ». La missive se conclut par la demande « d’une politique publique de protection de l’enfant ambitieuse, en d’autres termes, un pilotage réaffirmé, un cap clarifié et des moyens adaptés ».
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