A Lille, les expulsions de bidonvilles se suivent et se ressemblent. En l’espace d’un mois, trois camps ont été évacués, le dernier en date, le lundi 20 août, concernait 130 personnes. « Ces familles roms se trouvent maintenant dans des situations plus précaires qu’avant : on est reparti sur des questions de survie – comme trouver l’accès à l’eau – alors qu’on gérait la scolarisation des enfants et l’accès au travail ou au logement, explique Dominique Plancke, bénévole du collectif Solidarité Roms de Lille Métropole. Nous perdons, à chaque déplacement, entre trois et six mois de travail par personne. » Et la question ne devrait pas s’améliorer : sur les nouveaux terrains où ces familles pour la plupart se sont installées, des demandes d’expulsion sont déjà en cours.
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