« Une des préoccupations des gestionnaires des centres d’hébergement » concerne justement la santé psychique et l’absence d’une réponse adaptée pour les exilés, selon un rapport de 2018 réalisé par Médecins du monde et le Centre Primo Levi. À l’heure où la prise en charge des urgences médicales et des soins infectieux est effective, la santé psychique est le parent pauvre de l’accompagnement des demandeurs d’asile, sachant que 62 % des personnes accueillies au Comité pour la santé des exilés ont déclaré des antécédents de violence entre 2012 et 2016. Face à cette réalité, la situation des enfants ou des adolescents isolés et non accompagnés apparaît comme un facteur aggravant, compte tenu des traumatismes vécus dans le pays d’origine, du parcours migratoire et de l’insécurité ressentie à leur arrivée en France. Le rapport pointe d
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