S’exprimant en ouverture d’une journée de formation à la prévention de la radicalisation, organisée le 17 juin à Paris par le secrétariat général du comité de prévention de la délinquance et de la radicalisation, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes a fait part de sa volonté de soutenir l’émergence de « nouvelles méthodes de travail et d’action élaborées et mises en œuvres pour et avec les familles ». Car, Laurence Rossignol en est convaincue, ces dernières « peuvent et doivent jouer un rôle central dans [le] combat contre la radicalisation ».
Elle souhaite à cet égard voir se développer « l’accompagnement par les pairs », c’est-à-dire la mise en relation et en réseau des familles directement touchées par ce phénomène. « Il me semble essentiel qu’elles puissent partager non seulement leur douleur, mais aussi leur expérience et même l’expertise qu’elles ont pu développer du processus de radicalisation », a-t-elle expliqué.
De nombreuses initiatives d’accompagnement par les pairs ont déjà vu le jour. Pour les encourager, Laurence Rossignol plaide pour l’émergence d’une association na
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