« Aller au travail la boule au ventre n’aide pas à mettre en place une relation éducative de qualité : dans la démarche initiée par la PJJ, le bien-être, ce n’est pas seulement celui des jeunes, c’est aussi celui des éducateurs », estime René Demeulemeester, ex-président de la Fédération nationale d’éducation et de promotion de la santé (FNES), qui appuie la démarche (voir encadré, page 32). Cette réflexion prend tout son sens au moment où la PJJ sort à peine d’une intense période de restructuration interne qui a bousculé l’institution et mis à mal la sérénité des professionnels.
Tout le monde est d’accord sur l’analyse : « Si l’ambiance d’un service est délétère, cela génère du stress qui se répercute sur la santé psychique des jeunes », pointe Danielle Forgeot, infirmière de santé publique à la PJJ. « Les jeunes pris en charge par la PJJ ont la
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