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« Chaque individu est renvoyé à lui-même pour changer sa place dans la société »

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Paru en 1994, l’ouvrage « La lutte des places » était l’un des premiers à proposer une analyse des mécanismes de désinsertion sociale. Depuis, l’exclusion s’est installée durablement, observe l’un de ses auteurs, le sociologue Vincent de Gaulejac qui, dans cette édition augmentée, dénonce à nouveau la violence institutionnelle exercée sur les personnes en difficulté.
Comment cet ouvrage, paru pour la première fois il y a vingt ans, avait-il été accueilli ?

Son titre avait fait mouche car il exprimait la notion de compétition, non seulement pour conquérir la meilleure place mais aussi pour éviter de perdre celle qu’on a et pour essayer de retrouver celle qu’on a perdu. C’est surtout ce troisième point, c’est-à-dire le phénomène d’exclusion sociale, que nous abordions dans ce livre. A l’époque, il y avait beaucoup de débats autour de ce que Robert Castel avait appelé la « désaf­filiation », Serge Paugam la « disqualification », et que nous avions nommé la « désinsertion sociale » – trois concepts finalement assez proches. Nous mettions en lumière le fait que la pauvreté et l’exclusion n’étaien

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