ASH : Quelles sont les grandes lignes du bilan réalisé par l'ODAS ? J.-L.S. : D'un strict point de vue budgétaire, entre 1984 et 1997, la dépense annuelle nette d'action sociale départementale est passée de 38 à 78,5 milliards de francs. Plus précisément, de 1984 à 1989, la progression de la dépense a été inférieure à celle du coût de la vie. Puis, jusqu'en1995, on a assisté à une envolée budgétaire due, essentiellement, à la montée en charge du RMI, à l'application des accords Durafour et à la modernisation des équipements. Enfin, depuis 1996, pour des raisons conjoncturelles, l'évolution des budgets sociaux des départements marque le pas. Et cette situation devrait se maintenir en 1998. ASH : Quels enseignements peut-on tirer de ces 15 années en matière d'action sociale ? J.-L.S. : On observ
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?