Après les violents incidents qui ont marqué les fêtes de fin d'année dans certaines villes, notamment à Strasbourg, plusieurs ministres sont intervenus, de façon assez ferme, sur le thème de la délinquance des mineurs. Celle-ci est « intolérable, insupportable », a ainsi déclaré Elisabeth Guigou, le 4 janvier, au « Grand jury RTL- Le Monde -LCI », se montrant favorable au développement de nouvelles structures où l'on apprenne aux mineurs délinquants « la règle et la discipline » et citant en exemple certaines expériences « paramilitaires ». Pour elle, cette solution est préférable à la prison, sauf lorsque « c'est la seule solution ». Des propos qui contrastent avec le ton modéré qu'elle avait adopté, en octobre dernier, suite aux déclarations contestées de Jean-Pierre Chevènement sur le « regroupement des mineurs délinquants dans des structures closes » (1). Interrogée sur l' ordonnance de 1945, la garde des Sceaux a précisé qu' elle « n'exclut rien » , ajoutant, toutefois, que « vis-à-vis des mineurs, la société ne peut pas ne pas avoir une démarche qui privilégie l'éducation, ce qui ne signifie pas l
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