Organisé le 18 octobre, à Paris, par l'Unapei (1), le « Rendez-vous de la dignité » a été assidûment fréquenté par les hauts responsables politiques du pays. Jacques Chirac, Lionel Jospin, Martine Aubry, Bernard Kouchner et Catherine Trautmann se sont ainsi succédé sur la pelouse de Saint-Cloud où se pressaient plusieurs milliers de personnes handicapées mentales et leurs familles. Une présence de l'Etat au plus haut niveau dont se sont évidemment réjouis les responsables de l'Unapei. « C'est un grand jour. Les politiques semblent enfin s'intéresser au sort des handicapés mentaux », s'est exclamé l'un d'eux. Reste, qu'au-delà de cette présence symbolique de l'exécutif, ce « rendez-vous » n'aura été l'occasion d'aucune annonce concrète de la part des pouvoirs publics. En charge du dossier du handicap, Martine Aubry a néanmoins souhaité « répondre aux attentes dans une perspective de politique pluriannuelle ». Et elle a proposé que son plan emploi-jeunes « bénéficie en priorité aux handicapés de moins de 30 ans ». Cette relative retenue ministérielle n'aura cependant pas terni la satisfaction de l'Unapei pour qui il s'agissait,
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