Depuis 1990, l'armée fait systématiquement passer des tests de lecture aux jeunes appelés sans qualification scolaire certifiée. C'est-à-dire à ceux qui, au mieux, ont quitté le système scolaire après la troisième (sans BEPC ni passage en seconde) ou n'avaient pas terminé leur second cycle court (CAP, BEP). En 1996, ils étaient 51 000 dans ce cas, soit 13 % des 394 000 jeunes convoqués aux « trois jours ». Pour eux, il s'agissait de passer une série de six tests brefs et de difficulté croissante (allant du déchiffrage d'un mot isolé à la compréhension globale d'un texte). Premier constat :l'analphabétisme concerne relativement peu de jeunes. En effet, seuls 4 % ont échoué à tous les tests, soit 2 300 personnes. Ce qui p
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