Inaugurant le 2 juillet avec Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, la conférence nationale de santé à Lille, le secrétaire d'Etat à la santé a souhaité accorder la priorité à la lutte contre « les fléaux sociaux » et, en particulier, à la réduction des risques liés à l'alcool, au tabac mais aussi aux toxicomanies légales ou illégales . Au titre de la santé mentale, il a indiqué que son action porterait en priorité sur les jeunes et a estimé qu'il faudrait donner « un statut stable » aux infirmiers. Quant à la réduction des risques iatrogènes (liés à l'activité médicale), elle devrait se développer dans le cadre « d'une ambitieuse politique de sécurité sanitaire », a-t-il expliqué.
Citant l'expérience réussie des réseaux VIH villes-hôpitaux, Bernard Kouchner s'est, par ailleurs, fixé comme deuxième priorité le décloisonnement de la médecine de ville et de la médecine hospitalière, critiquant la « division taylorienne des soins » existant en France. Le secrétaire d'Etat espère ainsi « associer hôpital et médecine de ville dans une même communauté médicale » mais aussi « remettre en cause le
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