Parfois ressenties comme « coercitives et pénalisantes », les mesures de tutelle aux prestations sociales, enfant ou adulte (TPSE et TPSA), doivent pourtant être envisagées comme « un moyen de prévention de l'exclusion sociale » destiné, avant tout, à restaurer l'autonomie des personnes. C'est ce qu'affirme l'UDAF de Paris (1) après avoir effectué une analyse exhaustive des 400 mesures de tutelle dont elle a actuellement la charge. Il apparaît en effet que, si la mauvaise gestion des ressources familiales est très souvent à l'origine des mesures de TPSE (80 % des cas), la précarité de ces ressources (66 %) et l'existence de difficultés économiques lourdes (56 %) constituent également des facteurs déterminants. Les bilans effectués au début de chaque mesure par les délégués à la tutelle montrent d'ailleurs que les problèmes d'endettement importants pèsent très lourd dans les difficultés des familles (80 % des cas) avant les problèmes de couple (50 %) et ceux liés à l'éducation des enfants (44 %) (2). Par ailleurs, on apprend que les revenus des familles suivies par l'UDAF de Paris se composent à 92 % de prestations
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